Page:Iorga - Histoire des relations entre la France et les Roumains, 1918.djvu/131

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bien c'étaient des maîtres d'école, des membres du clergé, grecs pour la plupart, qui ne se sentaient pas, comme les moines et les prêtres roumains de Transylvanie qui avaient fréquenté les cercles de Vienne et de Rome, des aspirations « philosophiques », mêlées à des espérances nationales.

L'évêque de Râmnic, Césaire, demandait bien — nous l'avons déjà dit — qu'on lui envoyât l'Encylopédie, mais il n'y cherchait que l'information. Un « ecclésiarque » de son diocèse, Denis, auteur d'un Chronographe, se représente la Révolution d'une manière burlesque, sous l'aspect de douze « boïars », conseillers du roi de France qui avaient déposé leur maître par ambition[1].

En 1795, un homme, qui avait passé un certain temps en Italie et qui était en état de traduire des traités de géographie et d'astronomie, Amphiloque, évêque de Hotin, parlait dans les termes suivants des événements survenus en France : « On prétend que, depuis deux ans, le peuple de France s'est

  1. Papiu, Tezaur, tome iii.