Page:Iorga - Histoire des relations entre la France et les Roumains, 1918.djvu/132

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soulevé, demandant la liberté et ne permettant plus au roi de le gouverner ; on ajoute même qu'on a expulsé ce roi de son trône. Mais, comme nous ne connaissons pas la vérité, pour ne pas nous exprimer avec légèreté, nous ne parlerons que des anciennes coutumes »[1].

Il existait cependant un élément révolutionnaire, en dehors de ces Polonais qui, en 1793, passèrent à Constantinople, d'accord avec le citoyen Verninac, représentant de la République, pour y préparer la guerre contre la Russie. Ces révolutionnaires, en tout semblables à leurs coreligionnaires d'Occident, appartenaient au monde grec que des intérêts commerciaux avaient dispersé à travers l'Europe entière. Au moment où Constantin Stamati, qui ayait voulu être consul de France à Bucarest, assistait, à Paris même, comme spectateur, aux grandes journées sanglantes de la Révolution, où Coraï adressait des lettres sur les mêmes troubles

  1. Annales de l’Académie roumaine, comme plus haut.