Page:Iorga - Histoire des relations entre la France et les Roumains, 1918.djvu/136

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l'Iliade, à la tête de ses Français, devenus les preux de ses aventures gigantesques. En vain un grand-duc russe cherche-t-il à réprimer son élan, l'Empereur, par la force de son génie, s'élance sur un canon, et il tient tête aux masses ennemies en « rugissant comme un lion ». La victoire ne pouvait pas être refusée à celui qui la demandait aux grands moyens employés par les guerriers d'Homère. Il est, du reste, de la race, un Grec, un « Rhomée »... Plus tard, la chanson populaire se lamenta sur le sort de « Napoléon Bonne-Part (Buna-Parte) qui gît dans une terre lointaine ». Si des récits plus réels de ses exploits furent imprimés en roumain, on le doit à des éditeurs de Pesth, où la typographie de l'Université hongroise publiait des opuscules en lettres cyrilliques ; des planches grossières accompagnent ces pages, dont le contenu est traduit, sans doute, de l'allemand. Enfin, nous avons trouvé des journaux manuscrits, racontant au fur et à mesure les événements qui étaient, du reste, discutés avec vivacité entre boïars et consuls, avec intervention du Métropolite