Page:Iorga - Histoire des relations entre la France et les Roumains, 1918.djvu/173

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allié fidèle et permanent qu’elle pouvait avoir en Orient, où elle entendait reprendre désor mais le grand rôle qu’elle y avait joué depuis François Ier. Au lieu de représenter cette littérature, cette vie française qui s’étaient acquis une situation prépondérante, grâce seulement à l’instinctif attachement des boïars du XVIIIe siècle et à l’introduction de la langue française dans le programme des écoles phanariotes, il se mêlait aux intrigues des boïars acharnés à se combattre pour pouvoir se remplacer dans les hautes dignités et sur ce siège de vassalité qui avait toutes les apparences d’un trône sans en avoir les plus hautes et les plus dignes préroga tives[1]. La colonie française ne pouvait pas malheureusement faire par elle-même ce qui devait être inauguré et poursuivi par l’initiative et l’activité de son chef le consul. Il y

  1. « Vous avez été », disait-il à Bibesco, « l’ennemi pas sionné de mon ami le prince Ghica » (Le nostre prigionij terne i, pages 74-75).