Page:Iorga - Histoire des relations entre la France et les Roumains, 1918.djvu/183

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sur le versant transylvain des Carpathes, elle arriva bientôt à réunir à sa nouvelle couronne des fiefs situés dans le Sud transylvain, les duchés de Fogaras et d'Almas, qui durent leur existence aux intérêts politiques des Angevins de Hongrie dans la seconde moitié du XIVe siècle.

Après la fondation des Principautés, Vaillant ne reviendra plus sur le sort de ces Roumains de Transylvanie ; il aurait dû à tout le moins y signaler l'existence et l'importance des deux classes principales : l'aristocratie, de confession catholique comme celle des maîtres, mais gardant pendant des siècles sa langue et ses coutumes, et le clergé, auquel les princes roumains du voisinage donnèrent des chefs religieux, des évêques, résidant dans leurs fiefs, apanages et châteaux de Transylvanie ; il aurait pu présenter la longue lutte sociale, et instinctivement nationale aussi, qu'ils soutinrent pour s'affranchir des abus et de l'oppression. L'auteur de la Romanie connaît seulement le grand mouvement de 1437 qui, après la défaite des