Page:Iorga - Histoire des relations entre la France et les Roumains, 1918.djvu/188

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comme en passant la conquête de la Transylvanie par la Maison d'Autriche, et l'union des Roumains avec la confession catholique de l'Empereur. Celui-ci leur avait promis formellement le maintien de leurs droits nationaux ; mais, ils n'en bénéficièrent jamais, ayant été leurrés et exploités jusqu'aujourd'hui à chaque tournant de la politique autrichienne en Orient.

Vaillant attribue à la littérature roumaine de Transylvanie, fière de l'origine romaine de la nation, le nouvel essor enthousiaste qui saisit les Roumains au XIXe siècle. Il rappelle le rôle joué dans la tentative faite pour réformer l'enseignement roumain par « ce vertueux patriote d'Ardiale, M. Nicoresco » (1833). Ce dernier s'appelait de son vrai nom Moïse Nicoara ; originaire du Banat, il fut, avec Paul Iorgovici, qui visita le Paris de la Révolution, un des rares représentants de l'influence française outre-monts. Pour montrer la situation des Roumains transylvains, Vaillant cite ces lignes du grand publiciste Georges Baritz : « Il est un fait, c'est que la