Page:Iorga - Histoire des relations entre la France et les Roumains, 1918.djvu/218

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absolument authentiques ; son ouvrage n'en contient pas moins de précieux renseignements sur les Principautés.

Dans ces Principautés mêmes, les salons aussi bien que les écoles, les vieux boïars conservateurs ainsi que la jeunesse qui s'éveillait animée par désir de liberté nationale qui avait jeté au-delà des frontières leurs aînés, restaient soumis à l'influence française, malgré la surveillance du consulat russe restauré. Les pensionnats français continuaient à être la seule pépinière pour les jeunes gens appartenant à la noblesse ; vers la fin de son administration, Georges Bibesco s'était même proposé de « franciser » l'école secondaire, la soumettant — à la grande indignation, pourtant bien légitime, des partisans de l'enseignement national —, aux inspecteurs du roi qui allaient contrôler les institutions scolaires du Levant. Les manuels étaient rédigés d'après des modèles français. Dans le même temps, des professeurs, Aaron et Hill, donnaient un dictionnaire français-roumain, auquel répondait en Moldavie le dictionnaire roumain-