Page:Iorga - Histoire des relations entre la France et les Roumains, 1918.djvu/232

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et les Golesco, accoururent de Paris pour solliciter l'honneur de combattre, avec les paysans de l'Olténie, qu'ils espéraient pouvoir mettre en mouvement, contre toute domination étrangère, qui, aux dépens des Turcs, se serait établie sur le territoire de leur patrie ; on les vit à Vidin et à Galatz même, en Moldavie, mais leurs offres furent repoussées. Le souvenir de leur action perturbatrice et surtout les appréhensions de l'Autriche planaient sur ces fauteurs de troubles, capables de renouveler les désordres de jadis ; de là des ajournements et enfin le refus définitif d'Omer-Pacha, commandant en chef des troupes du Sultan. Il n'employa pas davantage Eliad et ses adhérents, qui s'étaient rendus, pleins d'espérance, à son quartier-général. Les deux groupes d'émigrés faisaient, du reste, tout leur possible pour se perdre eux-mêmes dans l'opinion des Turcs, sans se rendre compte du mal qu'ils faisaient ainsi à la cause qu'ils désiraient et prétendaient servir.

Il ne restait qu'un seul moyen d'agir : la