Page:Iorga - Histoire des relations entre la France et les Roumains, 1918.djvu/245

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s'étaient abrités à Paris, où ils publiaient des pamphlets envenimés contre le prince ; ils s'évertuaient surtout, pour le discréditer dans les milieux politiques français, à dénoncer ses rapports avec la Russie. Cuza aurait voulu en effet obtenir d'elle, pour lui succéder, ce « prince étranger » depuis longtemps demandé par le pays, un des ducs de Leuchtenberg, qui était petit-fils de Nicolas Ier, par leur mère, la Grande-Duchesse Marie.

Aussi, lorsqu'une conspiration militaire eut mis fin, le 24 février 1866 (ancien style), au règne du prince qui avait été élu avec un si grand et pur enthousiasme sept ans auparavant, la France officielle, dont le consul avait cependant offert ses services au prince déchu, ne protesta pas ; d'autre part, la France libérale applaudit, voyant dans ce triomphe des hommes de la liberté un prodrome heureux de ce qu'elle voulait accomplir elle-même contre le régime impérial.

Il fut question un moment de reprendre entre les représentants des puissances garantes les débats concernant la forme définitive