Page:Iorga - Histoire des relations entre la France et les Roumains, 1918.djvu/259

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italienne), qui donna, entre autres, une bonne traduction du Quatre-vingt-treize de Victor Hugo ; on a de lui surtout un grand Dictionnaire roumain-français, d'une réelle valeur lexicographique. Mais l'Indépendance Roumaine, aussi bien que les autres feuilles françaises, l'Étoile Roumaine, la Roumanie, la Politique, ne furent que des organes de parti, destinés à plaire aux étrangers vivant en Roumanie, au « beau monde » préférant la feuille française, et à favoriser la propagande de certains intérêts particuliers au-delà des frontières ; les numéros du dimanche ne contiennent que la reproducton de fragments quelconques tirés de la littérature française la plus récente. Un essai, tenté tout dernièrement par un groupe de professeurs, pour faire connaître à la France et à l'étranger en général la vie nationale elle-même, n'eut pas de succès : la Revue Roumaine de Bucarest ne vécut pas même une année. Les conférences faites par des Roumains au « cercle » bucarestois de la revue parisienne les Annales ne contribuèrent guère à faire mieux