Page:Iorga - Histoire des relations entre la France et les Roumains, 1918.djvu/85

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Racovitza était prisé comme un «prince au cœur vrayment françois », dans lequel la «foi grecque » n'entrait que pour bien peu.

On crut tout d'abord que Grégoire Ghica, cousin du vieux Maurocordato, et ses fils, Scarlat et Mathieu, avaient les mêmes sentiments ; pendant que Grégoire était encore drogman, on faisait l'éloge de son « zèle » et de sa « bonne volonté » ; on le considérait comme « un homme qui mérite attention et qui est entièrement dans les intérêts de la France » ; une pension de mille écus par an aidait à ce « grand attachement ». Comme prince, il se servit de la famille des Mille, Jean et Mathieu-Georges, tous « bons François » ; le premier, devenu à la mode grecque un Yanakaki, se mêla à la boïarie roumaine et se perdit dans ses rangs. Mais plus tard cette famille des Ghica fut considérée comme inféodée aux intérêts allemands.

Ces détails méritent d'être soigneusement relevés ; cependant, en fait d'intérêts réels, de points d'attache constants avec le pays lui-même, on était encore à les chercher. Tel