Page:Irailh - Querelles littéraires, tome IV.djvu/135

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chancelier Bacon, sur l’excellence des mémoires de Trévoux, sur le cas qu’on doit faire de l’encens ou de la critique, lorsqu’on les place mal. « Oui, disoit-il au père Berthier, pour former une encyclopédie, cinquante sçavans n’auroient pas été trop, quand vous eussiez été du nombre. »

Le journaliste, pour toute réponse à cette lettre, la fit imprimer à la suite d’un de ses mémoires, avec des notes à côté. Pourquoi, disoit-il, imiterois-je le bon seigneur Pætus, en me donnant de la dague dans le cœur, par complaisance pour quelqu’un qui s’est blessé sans aucune raison. Il parlait de la figure que les mémoires de Trévoux font dans le monde, de leur avantage, vû leur petit volume, & une ancienne habitude de plus de cinquante ans d’aller partout ; de la nécessité de ménager les auteurs autorisés à rendre vengeance pour vengeance, à célébrer qui les célèbre. Il promettoit de ne plus faire mention de M. Diderot, de ne citer que des écrivains modestes. Enfin, il disputa tout aux encyclopédistes, jusqu’à leur branche philosophique.

Le premier volume de leur diction-