Page:Irailh - Querelles littéraires, tome IV.djvu/325

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de Bossuet, & même de la Sorbonne, à la chronologie près ; comme un plan de religion, magnifique, suivi, lié dans toutes ses parties ; « tel qu’il faudroit peut-être le remplir, pour confondre l’impiété, devenue de jour en jour plus fière des traits impuissans qu’un zèle ignorant lance contr’elle ». La troisième est la réfutation de quelques mandemens contre la thèse.

La dernière partie est celle des trois où il va le plus de chaleur. L’apologiste s’y plaint qu’on défende d’appeller du tribunal de la foi au tribunal de la raison, comme s’il étoit de toute nécessité que les hommes entrassent dans le sein du christianisme, de la même manière qu’un troupeau de bêtes entre dans une étable ; qu’on ait confondu, par ignorance ou par affectation, le théisme avec le déisme ; deux choses qui se ressemblent si peu, que les théistes admettent avec un premier être l’immortalité de l’ame, les châtimens ou les récompenses, & que les déistes croient simplement à un Dieu, & rejettent tout le reste ; qu’un pasteur, dans son enthousiasme pour le livre du père Pichon, dont il avoit recommandé la lecture à