Page:Ista - Contes & nouvelles, tome III, 1917.djvu/77

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l’aventure, il gagna la gare et attendit paisiblement, durant deux heures, sur un banc de la salle d’attente, le train qui devait le reconduire au village.

Et, depuis lors, le Grand Joseph n’est plus jamais allé au théâtre. Il écoute tranquillement les histoires merveilleuses du petit cocher, sans cesser de taper sur le fer rouge. Puis, quand l’autre a fini, il donne un grand coup de marteau, regarde sur le mur noir des choses qu’il est seul à voir, des choses qu’on ne sait pas, que personne ne saura jamais, et il murmure doucement :

— J’dis pas non… J’dis pas non… Mais faut être trop subtil, dans ces affaires-là…


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