Page:Ivoi - La Mort de l’Aigle.djvu/171

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CHAPITRE XIX

… Et celui d’Henry de Mirel


Espérat approchait de Saint-Dizier, cette petite ville, que le terrible incendie de 1775 avait privé de tous ses édifices anciens, de tout ce qui séduit les amateurs de pittoresque.

Soudain, des buissons alignés en bordure de la route, une voix cria en français :

— Halte là… qui vive ?

Le gamin s’arrêta net, se demandant avec surprise si les troupes de l’Empereur se trouvaient déjà en cet endroit.

— Qui vive, reprit la voix. Réponds si tu tiens à la vie.