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— Depuis que je vous vois, Sire ; depuis que je vous écoute.
Il y avait de l’adoration dans ces paroles, l’Empereur le sentit :
— Comme tu m’aimes, petit,… et combien je serais coupable de ne pas remettre mon sort entre les mains. Je vais te faire donner des chevaux frais.
— Merci.
Joyeusement l’Empereur appela un aide de camp :
— Des chevaux frais, à l’instant.
Puis souriant au jeune homme :
— Tu vas partir avec Bobèche… ; tu suivras le bord de l’Aisne, que les Prussiens n’occupent pas encore.
— Oui, Sire.
— Et souviens-toi bien. Le sort de la patrie dépend de la résistance de Soissons.