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VI

La route de Sisteron-Grenoble


— Tout va bien, Monsieur Hémery.

— Sans doute, Monsieur Espérat, et si cela continue, je ne vois pas ce que nous aurons à faire à Grenoble.

— Bon ! Nous regarderons le peuple acclamer l’Empereur. Le spectacle ne sera pas désagréable.

Ainsi devisaient Milhuitcent et le médecin Hémery qui suivaient, au trot de leurs chevaux, l’avant-garde de la petite armée de Napoléon, formée d’une centaine d’ex-