Page:Ivoi - Les Cinquante.djvu/267

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Mouton-Duvernet avait réfléchi, et il lançait plusieurs hommes de son escorte sur les traces des fugitifs, avec ordre de les arrêter. Ordre tardif qui ne pouvait plus être exécuté, car les messagers de Napoléon avaient atteint Grenoble, s’étaient retirés chez un ami du docteur, lequel parcourait déjà la cité, portant à ses parents, connaissances, etc., des milliers d’exemplaires d’une proclamation de l’Empereur, faisant appel au patriotisme du peuple et de l’armée de France.