Page:Ivoi - Les Cinquante.djvu/83

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Elle ne trouva rien naturellement.

Après cette expédition infructueuse, M. d’Artin eut avec M. Dandré et le favori un entretien, à la suite duquel le comte revint prendre place dans la voiture qui l’avait véhiculé toute la soirée.

Dans un angle, la tête renversée sur les coussins, maître Denis sommeillait.

— Tu es fatigué, mon brave ? murmura le comte.

— Je puis le dire sans mentir, bagasse.

— Encore un peu de courage !

— J’en ai toujours beaucoup, Monsou lou comte.

— C’est ce que je voulais dire ; dans une heure tu pourras dormir à ton aise.

— Ah ! fit le rebouteur avec un soupir voluptueux ; dormir, il me semble que ça ne m’est pas arrivé depuis bien longtemps.

D’Artin ne l’écoutait plus.

Il s’était penché à la portière et s’adressant au cocher :

— À l’hôtel Villardon !