Page:Ivoi - Massiliague de Marseille.djvu/409

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Et son doigt s’appuyait sur un point de la face interne postérieure du bras du blessé. Dans un éclair, Cigale se rendit compte que, placés ainsi, les signes n’avaient jamais pu être rencontrés par son rayon visuel. Il était tatoué sans le savoir.

Mais Rosales venait de remarquer ses yeux grands ouverts.

Il se pencha sur lui, l’enlaça éperdument : 

— Mon fils, mon petit Fabian !

Et l’enfant perdu, le gamin de Paris, répondit, l’intensité de sa joie lui causant presque une douleur :

— Mon père !

Bouleversé par ce mot que ses lèvres prononçaient pour la première fois, le blessé s’évanouit de nouveau sur la poitrine de son père miraculeusement retrouvé.