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Page:Ivoi - Millionnaire malgré lui.djvu/125

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L’HÉRITAGE DE LA « FRANÇAISE ».

— Par affection pour elle.

Et vivement, coupant l’exclamation prête à jaillir des lèvres du milliardaire !

— Tout personnage notable de Paris doit se rencontrer ici.

— Cela ne fait pas doute.
Elle eut un petit cri.
— Eh bien, mon père, si mon prince existe, il se trouve ici.

— Votre prince ? quel prince ?

— Celui que je dois épouser, et que, pour mon désespoir, je ne connais pas encore.

Elle s’interrompit brusquement, jeta un petit cri.

Une voix venait de murmurer à son oreille.

— On vous dira où il est.

Elle tourna la tête. Autour d’elle, les couples rieurs ne faisaient pas la moindre attention à la gentille Indienne.

À trois pas seulement, elle distingua une sorte de magicien qui s’éloignait, le chef couvert d’un chapeau chinois, une longue tunique indigo, parsemée de dragons verts et jaunes, flottant autour de lui.

Et Topee lui demandant avec inquiétude.

— Qu’avez-vous donc, Laura ?

Elle répondit d’un ton distrait :

— Rien, père.

— Pourtant, ce cri…