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Page:JJ Moret - Louis Aubery, fondateur des Ecoles charitables de Moulins, 1682-1730, 1893.djvu/88

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est leur maître, Jésus ou le démon, et dans laquelle des deux écoles ils apprennent ce qu’ils font, comme de mentir, de jurer, de dérober, etc. leur faire remarquer la récompense des uns et la punition des autres. Toutes ces images, en relief ou papier, doivent être grandes, afin qu’elles frappent les yeux de ceux qui rentrent, et leur impriment la piété et le recueillement.
7o Dans la grande école, où on écrit, il faut une assez grande quantité de bans, pour contenir cent enfants commodément, et néanmoins n’en faire écrire que cinquante le matin et cinquante le soir, afin qu’on puisse observer l’article précédent, qui porte qu’on corrigera tous les exemples matin et soir, ce qui serait impossible, s’ils écrivaient tous à la fois ; sans cela les enfants ne profiteront pas. Pour faire qu’on soit fidèle à cet article, on ne mettra des bans commodes à écrire que pour cinquante écoliers, sur lesquels bans il y aura vingt-cinq écritoires carrées, attachées avec des clous, afin qu’on ne puisse ni les remuer, ni les emporter ; une écritoire doit servir à deux écoliers pour prendre de l’encre.

Dans la petite école, il y faut le nombre de bans nécessaires, pour contenir cent cinquante écoliers commodément ; un maître qui veut s’acquitter fidèlement de son devoir, peut faire dire la leçon et élever un pareil nombre d’enfants.

8o Il faut un seau et un arrosoir dans chaque école, pour arroser avant qu’on balaie, ce qui doit se faire tous les jours.
9o Il y aura un porte-ordures dans chaque école, avec une palletée de bois ou de fer, pour mettre les balayures dans le portoir, avec lequel on les portera fort éloigné des écoles et en différents endroits,