Page:Jacobus X - L'amour aux Colonies, 1893.djvu/257

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la tête basse appuyée contre le mur de la case, les mains posées sur les genoux. L’homme, placé en arrière entre ses cuisses, le corps penché en avant et tenant la femme par les hanches, accomplissait l’acte dans le vase naturel, quoique dans une position a retro. D’après les aveux des coupables (si coupables il y a), cette position se prend au dehors, quand on a un tronc d’arbre pour s’appuyer et point de natte pour se coucher dessus. Qu’il prenne cette position incommode ou toute autre, il faut au Noir un temps bien plus considérable pour éjaculer qu’au Blanc. J’estime en moyenne au triple, si ce n’est plus, le temps que met le Nègre pour terminer le coït, et je n’exagère pas. Les causes en sont naturelles. C’est d’abord une sensibilité générale de l’appareil génital moindre chez le Noir que chez le Blanc, par la même raison que les parties de la génération de la Négresse sont douées d’une sensibilité moins raffinée que chez les Blanches. Il serait anormal et contraire aux lois de la physiologie que le Noir accomplît l’acte vénérien avec autant de rapidité que l’Européen, puisque la femme de sa race éprouve des sensations plus lentes. La Nature est une bonne mère et fait bien ce qu’elle fait.

Dans le Jardin parfumé du cheikh Nefzaoui, l’histoire de Zohra nous donne une preuve que le sagace écrivain Arabe avait fait la même remarque que moi, sur la lenteur de l’éjaculation chez le Noir[1] Cependant l’Arabe circoncis est déjà plus lent que l’Européen ; a fortiori le Noir circoncis, cette cause venant s’ajouter à celle d’un système nerveux moins facile à ébranler.


La circoncision est une puissante cause de retard

  1. On trouvera cette histoire in extenso, à la suite du présent chapitre.