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Caractères physiques de la Japonaise. — Elle est plus forte, plus massive que la Chinoise et l’Annamite, avec des extrémités moins fines ; les pieds ne sont jamais déformés et elle porte toujours des sandales ou babouches sans talon, à la mode des Turques ; la peau est plus blanche ; l’aspect général du corps est celui de la Chinoise, mais le pubis n’est pas toujours épilé. Dans ce cas, il est couvert d’un poil frisé noir peu fourni. Les muqueuses de la vulve et du vagin sont plus claires que chez la Chinoise et surtout que chez l’Annamite. Le ton général, rouge jaunâtre, est presque celui d’une Espagnole. Il en est de même pour la dimension des parties génitales, sensiblement plus développées que chez l’Annamite. Le sein est aussi plus arrondi.

La coiffure est moins compliquée que celle de la Chinoise et ressemble beaucoup à celle des Espagnoles. Les cheveux sont toujours relevés sur le front et tordus par derrière en un chignon traversé par un peigne en écaille. Mais, comme chez ses deux autres sœurs Asiatiques, le cheveu est aussi raide et dur que le crin de la queue d’un cheval. La couleur en est d’un beau noir bleuâtre, sur lequel se détache admirablement une fleur rouge ou blanche.

La Japonaise aime beaucoup la parfumerie Européenne et s’inonde d’ylang-ylang, d’eau de Cologne, etc., etc.

Elle se lave le corps à grande eau tous les jours et fait ses ablutions avant et après le coït, tout comme une prostituée Européenne. L’Annamite dédaigne ce soin hygiénique, car elle craint l’eau comme les chats.

Malgré son nez un peu épaté (moins toutefois que celui de l’Annamite), la Japonaise fait un certain effet à côté de la Congaï, et même de la Chinoise. On peut dire d’elle que c’est une agréable laide. Elle est plus