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mince mais suffisamment rigide, et ce n’est pas autre chose qu’un violon. En effet, une corde métallique, analogue à une corde de piano, est fixée dans l’intérieur, à l’avant, et ressort de près d’un mètre à l’extérieur. Elle est terminée par une poignée.

Voici le mode d’emploi de cet instrument bizarre. L’engin, graissé, est introduit délicatement et avec précaution, le grand diamètre en long, dans l’anus du mélomane érotique, jusqu’à ce qu’il soit arrêté par le pavillon. On lui fait ensuite décrire doucement un quart de révolution, et alors le grand diamètre vient se placer en travers de l’orifice anal qui est vertical, et se trouve ainsi fixé. Le mélomane se met à quatre pattes sur un lit, la tête appuyée contre un oreiller. L’exécutant, alors, tend la corde, en la tirant doucement par la poignée, avec la main gauche, et, quand elle est tendue, promène de la main droite un archet métallique sur ce violon extravagant.

J’ai vu l’appareil, mais je n’ai jamais pu le voir fonctionner. On m’a affirmé, de la manière la plus positive, que cette symphonie Chinoise procurait des sensations physiologiques, et certainement l’érection, chez les vieux débauchés blasés et usés.

Les Chinois font seuls usage des appareils ci-dessus décrits.


Artifices pour empêcher la fécondation. — Les dames Romaines aimaient le coït avec des eunuques sans testicules, mais pourvus d’un pénis, afin de se procurer le plaisir avec la certitude de n’avoir aucun fruit. Pour obtenir le même résultat, les Européennes emploient l’éponge préparée, mise à l’avance au fond du vagin, qui reçoit le sperme et que l’on retire ensuite à l’aide d’un petit cordonnet fixé à l’éponge. Les Chinoises et les Japonaises