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Page:Jacque - Le Poulailler, 1878.djvu/191

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Largeur des épaules. — 0m.22.

Le corps du coq cochinchinois est d’une configuration heurtée et comme composée de parties cubiques.

Les épaules, extrêmement saillantes et anguleuses, forment avec le dos et les ailes, qui sont élevées au niveau du dos, une grande surface plate et horizontale. Le plastron est haut et large ; les plumes des flancs, extrêmement aplaties et se rejoignant en deux grandes plaques, laissent bien voir la proéminence du sternum. Les ailes sont courtes et presque cachées par les lancettes, qui cependant ne descendent pas beaucoup plus bas qu’elles.

Tout ce que je viens de décrire compose la partie supérieure du coq, laquelle est recouverte de plumes généralement courtes et collantes, qui laissent bien comprendre la forme heurtée des membres qu’elles recouvrent ; aussi cette partie supérieure présente-t-elle un grand contraste avec les cuisses, qui sont enveloppées de plumes longues, légères, épanouies, bouffantes, et forment avec le cul-d’artichaut une masse vraiment disproportionnée, mais qui constitue les caractères les plus saillants de l’espèce. Les jambes ou pilons sont à peu près cachées sous les plumes des cuisses, et laissent à peine apercevoir l’endroit où elles s’articulent au canon de la patte.

Tête. — Longueur, 0m.08.

Joues. — Dénudées et ne prenant la plume qu’en arrière du conduit auditif.

Crête. — Simple, courte, droite et dentelée de six à sept grandes dents, très-épaisse surtout à la base, qui couvre presque le crâne d’un œil à l’autre, ne se prolongeant pas trop en arrière et prenant en avant des narines. Hauteur, 0m.06.

Barbillons. — Demi-longs et arrondis. Longueur, 0m.06.