Adamantius, médecin juif, qui se fit chrétien à Constantinople, sous le règne de Constance, à qui il dédia ses deux livres sur la Physiognomonie ou l’art de juger les hommes par leur figure. Cet ouvrage, plein de contradictions et de rêveries, a été imprimé dans quelques collections, notamment dans les Scriptores physiognomoniæ veteres, grec et latin, cura J.-G.-F. Franzii ; Altembourg, 1780, in-8o.
Adamiens ou Adamites. Hérétiques du second siècle, dans l’espèce des basilidiens. Ils se mettaient nus et proclamaient la promiscuité des femmes. Clément d’Alexandrie dit qu’ils se vantaient d’avoir des livres secrets de Zoroastre, ce qui a fait conjecturer à plusieurs qu’ils étaient livrés à la magie.
Adelgreiff (Jean-Albert), fils naturel d’un pasteur aller mand, qui lui apprit le latin, le grec, l’hébreu et’plusieurs langues modernes. Il de-, vint fou et crut avoir des visions. Il disait que sept anges l’avaient chargé de représenter Dieu sur la terre et de châtier les souverains avec des verges de fer. Il signait ses décrets : « Jean Albrecht Àdelgreiff, Kihi Schmalk hitmandis, archi-souverain pontife, roiduroyau-me des ci eux, juge des vivants et des morts, Dieu et père, dans la gloire duquel le Christ viendra, au dernier jour, Seigneur de tous les seigneurs et Roi de tous les rois. » Il causa beaucoup de troubles par ses extravagances, qui trouvèrent, comme toujours, des partisans. On lui attribua des prodiges, et il fut brûle à Kœnigsberg comme magicien, hérétique et perturbateur, le 11 octobre 1636. Il avait prédit avec assurance qu’il ressusciterait le troisième jour, ce qui ne s’est pas vérifié.
Adeline, ou plutôt Edeline. Voy. ce mot.
Adelites, devins espagnols qui se vantaient de prédire par le vol ou le chant des oiseaux ce qui devait arriver en bien ou en mal.
Adelites.
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Adelung (Jean-Christophe), littérateur alle-
- ↑ Robert Gaguin, Philipp.