Page:Jacques Danguy - Constructions rurales.djvu/142

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tance suffisante pour supporter la couverture ; elles remplacent l alors les chevrons.

M. Ringelmann avait imaginé et fait construire, pour le hall de l’ancienne station d’essais de machines du Ministère de f l’Agriculture, des fermes spéciales en planches qui ne comportaient aucun assemblage.

Nous avons vu que les fermes étaient réunies entre elles >

par les pannes et par les sablières ; les pannes p, dont l’écartement moyen est de 2 mètres, supportent les chevrons C (fig. 83, 84 et87) sur lesquels sont clouées des lattes ou des voliges, suivant la na-

ture de la couverture ;

les chevrons sont écar-

tés ordinairement de 30

à 60 centimètres et ont,

.

en section, om,06 x

OM,08, OM,08 x om,08

ou OM,08 x 0-,ii ; ils

doivent être bien droits

afin que la surface du

toit soit régulière et que l’eau s’écoule facilement. Pour donner de la rigidité, dans le sens latéral, à la charpente formée par les fermes et les pannes, on réunit les poinçons à la panne faîtière par des liens L (fig. 88) ou l (fig. 83 et 84), placés dans le plan vertical de cette dernière. Lorsque la couverture dépasse l’aplomb des murs latéraux, pour les protéger contre la pluie, les pannes doivent déborder des pignons pour la soutenir. Les pignons sont ordinairement en maçonnerie ou sont encore formés par des fermes semblables aux autres ; dans les deux cas, il n’y a de liens que du côté intérieur du bâtiment et on remplace l’entrait par un simple tirant en fer, noyé dans l’épaisseur du mur ou appliqué à sa surface.

En général, quand on le peut, on assemble les fermes sur le sol et on les relève en se servant d’une chèvre ou d’une disposition convenable, on opère notamment ainsi pour les hangars ; pour ces derniers on assemble même très souvent les fermes aux poteaux que, de cette manière, on dresse en