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Page:Jacques Danguy - Constructions rurales.djvu/144

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maintenir par des tirants C’p et D’p, appelés coyers ; quelquefois même on doit placer un autre tirant ac, dit de croupe, réunissant le mur latéral au tirant de la dernière ferme ; l’assemblage de toutes ces pièces concourant en un même point p nécessite l’emploi de goussets cp. C’est sur cette charpente que l’on place les pannes, sur lesquelles on cloue ensuite les chevrons (dits de long pan ou de croupe suivant qu’ils sont sur les longs pans ou sur la croupe). Les chevrons coupés, qui réunissent les arêtiers aux sablières, sont appelés empanons et on donne le nom d’empanons de long pan a ceux de la façade et d’empanons de croupe à ceux du profil. La figure 90 nous montre, ’ en élévation, la vue schématique d’une ferme de croupe projetée sur un plan vertical passant par la pannefaîtière. On donne généralement au tirant de croupe les deux tiers de la moitié de l’ouverture de la ferme, afin de n’avoir pas à donner aux arêtiers une trop grande longueur ; si la portée des fermes est de 12 mètres, la longueur AD devra donc être de 3-2 X soit 4 mètres. O «  Les combles à pavillon sont formés de charpentes analogues à celles des fermes de croupe, mais elles sont doubles et symétriques.

Pans, de bois.

Les pans de bois remplacent les murs en maçonnerie dans les constructions légères ou provisoires ; ils permettent d’utiliser des matériaux quelconques, qui ne servent que comme remplissage. Nous indiquerons en quoi consiste un pan de bois dans le cas où celui-ci est destiné à former la façade d’une maison d’habitation. Afin de préserver de l’humidité les pièces qui le composent, on commence par établir un petit mur en maçonnerie, ordinai.

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rement en briques, de 50 centimètres de hauteur environ. On