Page:Jacques Danguy - Constructions rurales.djvu/145

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

approche alors les bois, qui ont été débités et assemblés préalablement et qui n’ont plus qu’à être montés ; la première pièce, qui sert d’assise aux autres, est un solide madrier horizontal s (fig. 91), appelé sablière basse ; cette sablière est fixée sur le mur m par quelques pattes à scellement et est assemblée aux poteaux qui limitent le bâtiment aux angles et aux ouvertures. Les poteaux d’angles p reposent souvent sur des dés en pierre, bien que quelquefois ils soient simplement pris dans la maçonnerie ; on les désigne sous le nom de poteaux corniers. Ceux p’ qui limitent les baies (portes et fenêtres) sont ana- ...

«fa

logues, mais ont une section plus faible ; on les appelle poteaux d’huisserie. Afin d’empêcher le déplacement latéral des poteaux, les dés sur lesquels ils s’appuient présentent des goujons scellés dans les pierres ; les poteaux, ainsi que les autres pièces du pan, n’ont besoin d’être dressés que du côté extérieur, ce qui simplifie d’autant le travail, et augmente l’adhérence du mortier à la charpente. Tous ces poteaux sont maintenus à leur partie supérieure, comme à leur partie inférieure, par une sablière s’, dite sablière haute, l’ensemble formant un véritable cadre .divisé en compartiments par les poteaux d’huisserie. Pour donner à ce cadre une rigidité suffisante dans le sens vertical, on est obligé de le trianguler au moyen de pièces obliques G, appelées suivant les cas guettes, échaupes