Page:Jacques Danguy - Constructions rurales.djvu/321

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ticulier très utile dans les écuries où le manque d’emplacement oblige à donner à chaque stalle le minimum de largeur ; de cette façon on évite les accidents par coups de pieds, morsures, etc., et, d’autre part, grâce à la mobilité des panneaux inférieurs, les chevaux ont plus d’espace pour se coucher. Tandis que les bat-flancs n’ont ordinairement que de 2 mètres à 2m,50, on donne aux cloisons fixes une longueur un peu plus grande (2m,50 à 3 mètres). Un point important, dans les écuries, est le mode d’attache des animaux. On doit en effet chercher à éviter les accidents qui se produisent lorsque les chevaux se prennent dans leurs longes ; on adopte presque toujours, pour cela, des dispositions empê- chant ces dernières de flotter. Il faut en outre pouvoir, en cas d’accident ou d’incendie, libérer rapidement les bêtes en coupant leurs attaches ; cela est impossible quand on emploie des chaînes que, de plus, on ne peut pas décrocher quand les animaux les tendent en tirant sur elles. Donc quand des considérations particulières ou économiques obligeront à adopter les chaînes, dans les écuries importantes bien entendu, il faudra les terminer par un bout de corde ou de lanière afin de faire disparaître les deux inconvénients que nous venons de signaler. Pour que la longe ne flotte pas, on se contente ordinairement de la faire passer dans un anneau n, fixé à la mangeoire (I, fig. 212, page 311) et d’y attacher un billot en bois b qui ne peut passer dans l’anneau ; le billot maintient tendue la longe