comme on le fait dans certaines fermes où le but principal est la production du lait, on ne garde pas les jeunes ; dans ce dernier cas, le plus simple est de former, au moyen de quelques claies fixées à des brides scellées dans les murs, des compartiments qu’on peut monter ou démonter commodément ; souvent on se contente d’attacher les veaux à des anneaux, dans de petites stalles.
Suivant leur nombre, les vaches sont placées sur un ou plusieurs rangs, la disposition tête à tête devant alors être préférée (fig. 235, p. 338). Le service de l’alimentation et des fumiers doit, autant que possible, être assuré par des wagonnets afin d’être fait facilement, sans demander trop de maind’œuvre et surtout sans déranger les animaux ; un couloir d’alimentation est donc indispensable.
Les fenêtres, dont les appuis sont au moins à deux mètres au-dessus du sol pour ne pas déterminer des courants d’air pouvant gêner les vaches, servent à la fois à l’éclairage et à la ventilation ; il faut qu’elles soient basses pour que l’éclairage ne soit pas trop vif et il est recommandable qu’elles s’ouvrent de haut en bas comme celle que nous avons représentée figure 219 (p. 318), de manière à empêcher les courants d’air directs sur les animaux ; quelquefois on les munit de stores, et même d’un grillage à mailles fines afin d’empêcher le passage des mouches ; cette précaution est inutile pour les étables sombres. Pour l’aération, on ménage souvent des cheminées d’appel dans le plafond et des ventouses dans les murs ; il faut pouvoir ouvrir et fermer facilement ces ouvertures. La hauteur des vacheries est fonction du climat ; elles sont d’autant plus basses que le climat est plus froid, à moins que, comme nous l’avons vu dans quelques belles vacheries de la Suisse, on ne les chauffe en hiver. Dans les environs de Bulle nous avons visité autrefois des écuries n’ayant que lm,80 de hauteur et dans lesquelles la largeur des emplacements réservés aux animaux, qui cependant étaient de forte taille (simmenthals et fribourgeois), ne mesurait qu’un mètre ; la raison qui avait amené à adopter des dimensions aussi réduites était la rigueur du climat ; l’ancienne vacherie de Grignon avait au contraire 4m,65 de hauteur et les emplacements lm,55 de