l’humidité, aux heurts et aux dégradations causées par les animaux. Il ne doit pas y avoir de greniers ni de magasins au-dessus des porcheries, à cause de l’odeur forte qui s’en dégage. Il faut que le sol soit imperméable et ne puisse être affouillé par les porcs ; dans beaucoup de porcheries bien tenues on n’enlève le fumier que tous les deux jours et parfois même à de plus longs intervalles. On le fait en béton de chaux hydraulique, avec un revêtement en ciment, et on lui donne une légère pente pour assurer l’écoulement des urines vers une rigole d’une dizaine de centimètres de largeur, qui les conduit au dehors. On peut aussi employer l’asphalte, qui est plus coûteux d’établissement et moins commode à réparer. Les briques bien cuites, posées à plat sur un léger béton et jointoyées au ciment, ainsi que les carrelages en carreaux de grès et en dalles de verre, qui sont d’un prix beaucoup plus élevé, donnent un sol imperméable et très résistant. Les murs de séparation des loges doivent être revêtus d’un enduit de ciment pour résister à l’humidité causée par les lavages continuels, ainsi qu’aux dégradations faites par les animaux et, tout en présentant une résistance suffisante, être aussi peu épais que possible, afin d’occuper le minimum d’emplacement ; les murs en moellons ne sont pas recommandables parce qu’il faut leur donner une trop grande épaisseur.
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