2° Pierres si1i¡’IIl/S !’.'-.
—Ces pierres, appelées par Rondelet
pierres scintillantes, ont pour type les silex employés dans la confection des bétons ; outre les silex proprement dits, qui, prenant mal le mortier, sont peu utilisés dans les constructions, elles comprennent d’autres pierres très importantes, notamment les grès, dont on se sert beaucoup pour faire des pavés ou des bordures de trottoir, les granits et les meulières ; ces dernières sont très résistantes et leur structure caverneuseleur permet de prendre très bien le mortier. Il existe aussi des meulières compactes très dures, généralement en bancs importants, qu’on n’utilise pas dans les constructions parce qu’elles prennent mal le mortier, mais qui sont très recherchées pour la confection des meules des moulins, l’empierrement des routes et la fabrication des bétons. On trouve enfin des meulières poreuses et relativement tendres, susceptibles d’être taillées pour faire des parements. L’emploi si commun de la meulière dans la confection des fosses et des égouts provient des avantages que nous venons d’indiquer et surtout de celui de donner presque immédiatement, avec les mortiers hydrauliques, des maçonneries incompressibles.
Les grès sont toujours formés par des sables siliceux agglomérés par des ciments de composition variable ; on distingue sous ce rapport les grès siliceux, calcaires et argileux. Les grès tendres servent dans les constructions et les plus durs sont utilisés comme pavés après avoir été débités par le fendage. Dans les roches granitoïdes, les géologues distinguent de nombreuses variétés (granits proprement dits, gneiss, granulites, etc.), que l’on désigne communément sous le nom de granits. Les granits présentent des qualités différentes suivant les proportions des trois éléments principaux qui les constituent et qui sont le felspath, le mica et le quartz ; ils sont d’autant plus durs que le quartz est en plus grande quantité et en particules plus fines. Les granits donnent d’excellentes pierres, mais ont le grave inconvénient d’être d’une taille pénible et coûteuse. Leur dureté les fait rechercher pour l-e confection des parements, des bordures de routes et des seuils, ainsi que pour les pavages ; comme ils ont le défaut de se polir avec le temps et de devenir glissants, on doit, pour les pavages, «