Page:Jacques Gaffarel - Curiositez inoüyes, 1629.djvu/475

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fait mention des Astrologues de Chaldee, comme Q. Curce, qui specifiant ceux qui sortirent de Babylone pour aller recevoir Alexandre le Grand, dit : Magi deinde suo more carmen canentes, post Chaldæi Babyloniorum non vates modo, sed etiam artifices, où par le mot d’artifices, il entend ces Astrologues qui dressoient des instrumens pour la pratique de leur science ; & c’est la glose de Heurnius. Id est ij Astrologi qui Astrorum cursus observabant, varia instrumenta in eum usum fabricantes. De là on peut descouvrir la Fable d’Athlas, Roy des Mauritaniens ou Phœniciens qui fuïrent devant les armes de Josüé: car le Ciel, que les Grecs vrayes pestes de l’antiquité, dirent que ce Roy & Astrologue tout