Page:Jacques Gaffarel - Curiositez inoüyes, 1629.djvu/552

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je ferois voir icy le tort que nos Autheurs Chrestiens leur font de les charger d’injures. Tout ce que j’ay à faire à present, est de monstrer comme on peut tirer ces recherches de l’Escriture saincte. Pour confirmation doncques de ce que nous en avons advancé, nous lisons dans le Genese,[1] que Lea femme de Jaacob, nomma son fils du nom de l’Estoille de Jupiter, appellee Gad, soubs laquelle sans doute il estoit né : & peperit Zilpah, dit le Latin suivant l’Original, Ancilla Leah ipsi Iacob filium, & ait Leah בגד Bagad, & vocavit nomen eius גד. Nostre Vulgata, & S. Hierosme au lieu de Bagad, tournent fœliciter, qui est le mesme que cum bona fortuna, comme le déduit Sainct Augustin, qui reprend ceux qui croyoient par

  1. Genes. 30. Ⅱ.