and all societies and ainsi que toutes les sociétés They hold it the duty of a
And in this spirit they |
que toutes les sociétés ou individus y adhérant, reconnaîtront comme devant être la base de leur conduite envers tous les hommes la Vérité, la Justice, la Morale, sans distinction de couleur, de croyance ou de nationalité.
Ils considèrent comme un devoir de réclamer non seulement pour eux les droits d’homme et de citoyen, mais encore pour quiconque accomplit ses devoirs. Pas de devoirs sans droits, pas de droits sans devoirs.
C’est dans cet esprit qu’ils ont rédigé le règlement prvisoire de l’Association internationale |
ou individus y adhérant, reconnaîtront comme devant être la base de leur conduite envers tous les hommes : la Vérité, la Justice, la Morale[2] sans distinction de couleur, de croyance ou de nationalité.
Le Congrès considère comme un devoir de réclamer non seulement pour les membres de l’Association les droits d’homme et de citoyen[3] mais encore pour quiconque accomplit ses devoirs. Pas de devoirs sans droits, pas de droits sans devoirs[4]. C’est dans cet esprit[5] que le Congrès a adopté définitivement les suivants statuts de l’Association internationale des travailleurs. |
- ↑ Il est de tradition de prétendre que Marx se raillait des idées de morale et de justice, qu’il les considérait comme des chimères idéalistes : et c’est lui pourtant qui a écrit cette phrase. Ce paragraphe des considérants prendra un caractère moins vague et moins abstrait, et paraîtra plus « réaliste », si on le rapproche d’un passage du Manifeste de 1864, écrit au même moment. Les événements d’Amérique et ceux de Russie, y est-il dit, « ont appris aux travailleurs qu’il leur fallait se mettre au courant des mystères de la politique internationale, surveiller la conduite diplomatique de leurs gouvernements respectifs, la combattre, au besoin, par tous les moyens en leur pouvoir, et enfin, lorsqu’ils seraient impuissants à rien empêcher, s’entendre pour une protestation commune, et revendiquer les lois de la morale et de la justice, qui doivent gouverner les relations des individus, comme la règle suprême des rapports entre les nations ». On comprend, par ce rapprochement, à quelle préoccupation spéciale répondait cette préoccupation solennelle, que l’Internationale et ses adhérents reconnaîtraient la Vérité, la Justice et la Moale comme base de leur conduite envers tous les hommes.
- ↑ Tolain et le carnet parisien font une transposition dans la phrase, et placent les mots «la Vérité, la Justice, la Morale » entre le mot «reconnaîtront » et le mot «comme ».
- ↑ Tolain, l’Égalité, et Fribourg donnent : « les droits de l’homme et du citoyen » : le carnet parien : «les droits de l’homme et de citoyen ».
- ↑ Tolain : « Pas de droits sans devoirs, pas de devoirs sans droits ».
- ↑ Tolain et le carnet parisien : « dans ce but ».