Page:Jammes - Feuilles dans le vent, 1914.djvu/348

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offre mon cœur dans mes mains jointes… Je vendrai, pour distribuer son prix aux pauvres, le saphir que m’a donné tante Virginia. Je suis votre servante. Je voudrais pouvoir m’agenouiller devant vous comme, sur l’ombre bleue des dalles, s’agenouillait sœur Madeleine des Arbailles qui avait l’air d’un grand paon…

— Petite-maman ?

— Chérie ?

— Cela vous contrariera-t-il beaucoup, si je vous demande quelque chose ?

— Parle, mon enfant.

— Que nous allions tous à Lourdes pour le grand pèlerinage…