ancien bienfaiteur des pauvres, disait aux anges : « Semez les fleurs qu’a cultivées Pascal sous les pas de ce fidèle serviteur. »
Pierre distinguait, en avant des religieuses prosternées, dont la plus âgée se reconnaissait au vol plus lassé de sa cornette, le petit harmonium qui miroitait. Une demoiselle le tenait, entourée par les orphelines qui allaient chanter. Pentecôte était là, fraîche comme une eau qui murmure, vêtue d’une espèce de robe en toile à matelas, coiffée d’un misérable canotier. Toutes ces enfants savaient que Dieu est là. Et elles attendaient le moment d’élever la gerbe de leurs voix vers le Maître. Les chaînons de l’encensoir cliquetaient. Puis un grand souffle fait de parfum, de musique et de chant s’élevait. Et le jeune homme sentait couler ses larmes dans le creux de son unique main où s’appuyait son front.
VI
Le patron de l’usine vint dire à Pierre :
— À mon service ton père est mort et tu