Page:Jammes - Le Roman du lièvre, 1922.djvu/234

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Trois mois après, je pénétrai dans l’atelier abandonné pour assister à l’évaluation de son petit mobilier. Tout y était humide et noir comme dans un caveau. Le cuir du soufflet s’était troué en se pourrissant et, lorsqu’on voulut faire jouer sa chaîne, elle se détacha du bois. Et les simples qui expertisaient avec moi déclarèrent : « Cette enclume et ces marteaux sont usés. Ils ont fini de vivre avec le maître. »

Alors, je fus ému, car j’entendis le sens mystérieux de ces paroles.