Page:Jammes - Le Roman du lièvre, 1922.djvu/298

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Tu évoquais de profonds puits d’or et de grandes clés d’argent.

Tu es le vantail superbe des rêves merveilleux, tu es l’auberge délicieuse où s’abreuvaient les peintres romantiques, épris du grondement des lions et de l’azur invraisemblable…

De ceux qui envoyaient outre-mer de longues missives jaunies aux châtelains aux longs cheveux et aux cénacles artistiques.

Tu es la contrée des botaniques, tu es la porte d’or de Fromentin, tu es l’Enchantée !