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Page:Jammes - Le Roman du lièvre, 1922.djvu/362

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II


Un mur pour vue, un cul-de-sac pour rue, peu d’air, peu de jour, peu d’espace, des grillons, des rats, des planches pourries ; tout cela ne faisait pas une plaisante habitation. Mais j’étais chez elle auprès d’elle ; sans cesse à mon bureau ou dans sa chambre, je ne m’apercevais pas de la laideur de la mienne…

(Les Confessions, Part. 1, liv. V.)



— Vous regardez la maison de Rousseau ! C’est au premier qu’il était.. Papa dit toujours que c’est comme alors : qu’il y a beaucoup de rats…

C’est une jeune fille qui m’interpelle ainsi, me voyant attentif à cette demeure d’où elle sort, et qui est celle que le comte de Saint-Laurent louait à Mme de Warens avant qu’elle fût aux Charmettes,