Page:Janin - L’Âne mort, 1842.djvu/165

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Moi, cependant, je voulais tout simplement l’impossible ; si bien qu’un soir, poussé par mon envie, je me mis à franchir les remparts du palais impérial.

Je ne songeais pas à me cacher, j’escaladai les murs de Sa Hautesse comme si elle n’eût eu à son service ni janissaires, ni muets, et par conséquent je ne fus aperçu de personne. Je pénétrai heureusement à travers les trois enceintes impénétrables qui défendent le sacré sérail ; puis enfin quand revint le jour, je plongeai un regard téméraire dans ce sanctuaire inviolable. Ma surprise