Page:Janin - L’Âne mort, 1842.djvu/175

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ils n’ont pas conservé dans leurs veines une goutte du sang de leurs pères.

Voilà ma mort ; ce fut, comme vous voyez, un beau rêve. Je suis parfaitement de l’avis de l’Italien et du Turc. La mort, vous le voyez, la mort pénale de l’Italie, la mort despotique de l’Orient, la mort volontaire de l’Occident, ne sont pas plus à craindre l’une que l’autre. Depuis ce jour, je suis de l’avis de ce philosophe qui pensait que vivre et mourir c’était même chose ; seulement, puisque je m’étais endormi une fois, je suis fâché de m’être réveillé.