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nous mieux assujettir à leur joug et nous en faire un devoir saint et sacré. »
Comment, par quelle apparente contradiction, Boissel peut-il parler tantôt de « la bienfaisante nature », et tantôt du « vice naturel de la constitution » de l’homme ? C’est que la nature n’est saine et bonne selon lui que lorsqu’elle est vue par la raison.
L’égoïsme brutal est bien un élément de la nature, mais il la fausse en la réduisant. Pour que la nature apparaisse vraiment à l’homme, il faut qu’il se soit libéré de cet égoïsme qui la resserre, qui dénature la nature. Il faut aussi