de 1789 à 1799, publiés par M. de Lescure), n’ayant plus le choix, être amené à s’associer à Sieyès qui, s’il rencontrait de l’opposition dans le Conseil des Cinq-Cents, disposait de la majorité dans le Conseil des Anciens.
Depuis qu’il était directeur, Sieyès guettait l’instant propice pour imposer à la France une constitution de son cru par laquelle il s’attribuerait le
premier rôle (chap. xxi). Que, devant la persistance de nos revers, surtout préoccupé de sa situation personnelle et ne voulant pas tout perdre, il ait, à un moment, songé à échapper aux conséquences d’une invasion en acceptant, pour obtenir la conclusion de la paix, de ramener la France à ses anciennes limites et de rétablir la royauté constitutionnelle au profit du duc d’Orléans selon les uns, d’un prince allemand, suivant d’autres, dont les racontars me paraissent peu sérieux, c’est ce dont il fut soupçonné de divers côtés : une