en prisonnier, tout en paraissant lui donner une preuve de confiance ».
Les Parisiens lurent, sans y rien comprendre, des affiches de Bonaparte et de Fouché, apposées entre onze heures et midi, parlant d’un grand danger auquel la République venait d’échapper par l’application de la loi, puis d’autres affiches particulières portant Bonaparte aux nues, et ne se mêlèrent de rien. « À côté du décret des Anciens et des proclamations de Bonaparte affichées
avant midi sur tous les murs de Paris, on lisait des écrits anonymes qui invitaient le peuple à se rattacher à la fortune du héros dont le nom, la gloire, le génie, l’existence pouvaient assurer l’existence de la République » (Buchez et Roux, Histoire parlementaire de Révolution française, t. XXXVIII, p. 176).
Cornet a malheureusement eu raison lorsqu’il a écrit que les républicains étaient « sans bras et sans tête » (p. 14) ; mais c’est certainement « la tête »