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situation, au point de vue des subsistances, fut particulièrement pénible, le
premier consul dirigea lui-même les ministres dans toutes leurs tentatives
pour tâcher de donner à Paris le pain qui manquait. Un document du 5 nivôse
an VIII[1] nous donne de précieux renseignements sur l’approvisionnement
de la capitale en farines. Il contient des réponses précises à des questions
posées par le ministre de l’intérieur, désireux d’être rapidement mis au
courant des besoins de la ville :
- ↑ Archives Nationales, F11 292.