Page:Jean de Léry - Voyage au Brésil - Gaffarel vol 2, 1880.djvu/149

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T. — Tere porrenc. Voilà un beau nom. Mara-pe perou pichau-eta-enin ? Pourquoy n’avez vous plusieurs seigneurs ?

F. — Moroéré chih-gué. Nous n’en avons non plus. Ore ramouim avé. Dés le temps de nos grands peres.

T. — Mara pieuc pee ? Et vous autres, qui estes vous ?

F. — Oroicogné. Nous sommes contens ainsi. Oree-mae-gerre. Nous sommes ceux qui avons du bien.

T. — Epè-noeré-coih ? peronpichah maê ? Et vostre Prince a-il point de bien ?

F. — Oerecoig. Il en a tant et plus. Oree-mae-gerre-ahèpé. Tout ce que nous avons est à son commandement.

T. — Oraiui pe ogèpé ? Va-il en la guerre ?

F. — Pa, ouy.

T. — Mobouy-tave-pe-ionca ny maé ? Combien avez vous de villes ou villages ?

F. — Seta-gatou. Plus que je ne pourrois dire.

T. — Niresce-nouih-icho pene ? Ne me les nommeras-tu point ?

F. — Ypoicopouy. Il seroit trop long, ou prolixe.

T. — Yporrenc pe peretani ? Le lieu dont vous estes est-il beau ?

F. — Yporren-gatou. Il est fort beau.

T. — Eugaya pe per-auce ? Vos maisons sont-elles ainsi ? assavoir comme les nostres ?

F. — Oicoe-gatou. Il y a grande difference.

T. — Mara-vaé ? Comment sont-elles ?

F. — Ita-gepe. Elles sont toutes de pierre.

T. — Youroussou-pe ? Sont-elles grandes ?

F. — Touroussou-gatou. Elles sont fort grandes.

T. — Vate-gatou-pé ? Sont-elles fort grandes ? assavoir hautes.

F. — Mahmo. Beaucoup. Ce mot emporte plus que