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Quand serons-nous unis.
J'ai perdu mon souci, toute ma défiance,
Et je ne doute plus de ton impatience.
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Elle repose encor.
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Ô Dieux ! Qu'ai-je entendu ?
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Le Ciel t'accordera le bonheur qui t'est dû,
Les astres à l'envi nous combleront de joie,
Leur bonté nous prépare une trame de soie.
Nos vœux s'accompliront, et jamais deux amants
Ne furent plus heureux après moins de tourments.
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Ô discours favorable !
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Écoutons.
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Ô Dorise,
Qu'en cet heureux moment le Ciel me favorise.
Si ce divin sommeil n'est une illusion,
S'il lui dicte ces mots à mon occasion.
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J'en conjure le Ciel.
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Donne un mot de réponse
Au favorable arrêt, que ma voix te prononce,
Quoi ? Tu ne répons rien aux vœux que je te fais ?
Point de remerciements après tant de souhaits.
Tu montrais tant de crainte, et tu vois l'espérance,